Une période de crise ?
En ce moment, tu te sens à l’étroit dans ta vie, pas épanoui(e) au boulot ou dans ta vie sentimentale, tu mets en doute le carcan dans lequel ta famille ou tes amis te casent, tu as l’impression de ne pas être vraiment toi-même, tu recherches le sens de ce que tu as accompli jusqu’ici, tu te demandes si tu dois continuer dans la même direction.
Personnellement, je suis passée par ces moments de remise en question de ce qu’était ma vie jusque-là, au début de la trentaine. Avec le recul, je me rends compte qu’autour de moi de nombreuses personnes passent également par ce genre de période vers le même âge. Alors, pourquoi ne pas partager quelques lignes sur le sujet ?
J’ai donné comme petit nom à cette période « la crise de la trente-quarantaine ». Même si, en fait, c’est une période qui peut arriver n’importe quand. Tu es là à te contenter de ce que tu as sans chercher à changer quoi que ce soit. Tu sens qu’il y a un malaise, mais que « ça passera », « ce n’est pas le moment », « j’ai tout pour être heureux (— se), de quoi je me plains ». Et puis un jour, une parole, un événement, une rencontre, et c’est l’électrochoc. Ce jour où tu prends conscience que tu ne peux plus continuer comme ça, que tu passes à côté de quelque chose. Qu’en fait, tu passes à côté de toi… et tu décides de reprendre le pouvoir sur ta vie.
Une période de transition !
Changer les choses par toi-même et ne pas attendre que ça arrive par hasard. Être le maître de ton destin. La vie t’appartient. Wouaaaa, quel programme ! Ça fait flipper ! Ça parait énorme, ingérable… et pourtant… Le plus dur c’est le premier pas, la première fois où tu agis différemment, la première fois où tu oses…Où tu oses reprendre des études, mettre un terme à une relation toxique, changer de travail, dire non, prendre soin de ta santé, dire à cette personne tout ce que tu as toujours voulu lui dire, faire ce bébé, tout quitter pour faire le tour du Monde, vivre de ta passion, t’accepter tel (le) que tu es, être qui tu es !
Pour ma part, j’ai d’abord mis en doute ma vie professionnelle. Je me sentais coincée dans un secteur fermé avec un diplôme ne me permettant pas d’envisager autre chose. J’ai entamé des études universitaires afin d’acquérir de nouvelles compétences et de pouvoir envisager ma carrière de façon plus sereine. Oser entamer ce cursus en horaire décalé à 32 ans fut le début de ma crise de la trente-quarantaine.
Durant cette période, j’ai réglé des choses, j’ai agi différemment, j’ai changé de regard sur moi. C’est le fruit d’un travail personnel durant lequel je me suis penchée sur mes attentes, mes besoins. J’ai appris à mieux me connaître et à me décoder. Ces moments de questionnement et de remise en cause ont souvent été des moments de mal-être et d’inconfort qui m’ont demandé une bonne dose de courage pour y faire face. Mais ces périodes de déstabilisations ont toutes été porteuses d’évolution et d’apprentissages : un réel cheminement vers plus de bien-être.
Pour cheminer vers plus de bien-être
Évidemment, je n’ai pas fait tout cela toute seule. J’ai ressenti à différents moments le besoin de me tourner vers des professionnels lorsque je me sentais bloquée dans ce processus : mon médecin traitant lorsque je me suis sentie dépassée par les événements, ma psychothérapeute lorsque le moment fut venu de guérir mes blessures d’enfance ou encore mon coach qui m’a accompagnée lorsque j’ai du faire des choix professionnels…
Le 8 septembre dernier, le jour de mes quarante ans, j’ai écrit comme statut sur les réseaux sociaux : « En fait, vieillir, c’est simplement cheminer vers qui l’on est vraiment… cool comme projet non ? ». Cela résume très bien le bilan de cette « crise ». Ce n’est pas toujours agréable, ça fait peur, ça fait parfois mal, mais quand la période de turbulences est passée que tu sens que tu as « franchi un palier », la puissance et la joie qui s’en dégagent sont incomparables.
Un des postulats du coaching est que chacun possède déjà en soi toutes les ressources pour atteindre ses objectifs. Si tu as envie de changer quelque chose, il ne te reste plus qu’à oser 😉 